Pour le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, la réponse du gouvernement est « juste et équilibrée ».
« D’un côté, il s’agit d’un problème humanitaire. Nous nous sentons tous concernés par le sort de ces enfants. Mais d’un autre côté, il faut conserver l’identité juive d’Israël. Ces deux facteurs entrent en collision », a souligné Netanyahou.
Les critères examinés par la commission concernent différents domaines. L’enfant appartient-il au système scolaire israélien ? Etait-il inscrit durant l’année 2009 / 2010 ? L’enfant a-t-il été enregistré dans une école pour la rentrée à venir ? A-t-il vécu en Israël durant cinq années consécutives ? Est-il né en Israël ou a-t-il pénétré dans le pays avant son 13e anniversaire ? Parle-t-il hébreu ? Ses parents sont-ils entrés avec un visa en règle, ou un permis de travail ? Autant de questions qui rendent la tâche difficile à la commission des décisionnaires.
En outre, et en vertu d’autres conditions, le ministère de l’Intérieur pourra accorder un visa de séjour temporaire aux parents, frères et sœurs des enfants autorisés à rester en Israël.
« Nous sommes témoins d’une vague sans précédent d’immigration illégale, venant d’Afrique. Ils seraient près de 500 000 et ce chiffre pourrait atteindre le million dans la prochaine décennie. Il s’agit d’une vraie menace pour l’image démocratique et juive d’Israël. Nous avons à cœur de prendre une décision mesurée, entre l’envie d’aider ces enfants et celle de lutter contre l’immigration clandestine qui sévit actuellement », a réaffirmé le Premier ministre.
Source: Jerusalem Post du 1 08 2010.
