Denrées de première nécessité:Les prix s’affolent

Peu après la présidentielle du 18 juillet 2009, les commerçants avaient renoué avec la manie d’augmenter les prix à tout va. Aujourd’hui ils continuent dans leur lancée. Ils viennent à nouveau de tirer leurs tarifs vers le haut.

 Ainsi le prix du sac de riz Royal est passé de 9500 UM à 11000 UM. Le sac de sucre qui coûtait 9500 UM vaut aujourd’hui 12000 UM. Le prix du bidon de 20 Litres d’huile est passé de 6340 à 6600 voire 6700 UM. Le sac de lait qui valait il y a peu encore 27000 UM vaut aujourd’hui 29000 UM. L’augmentation vertigineuse des prix n’est pas du goût de populations.  

Le président n’a pas travaillé à l’amélioration des conditions de vie des populations, soutiennent certains.  « A son arrivée au pouvoir il a promis monts et merveilles. A mais à  l’arrivée rien n’a changé pour les populations. L’eau manque, les factures d’électricité sont élevées et les prix ne cessent d’augmenter», déclare cette habitante de Sebkha. Et d’ajouter : «Il dispose de tout un éventail de moyens pour mettre à une augmentation continue des prix. Il suffit d’utiliser ces moyens pour aider les populations». « A son arrivée au pouvoir, le président a procédé à une diminution de prix. Il faut qu’il fasse comme par le passé, il faut qu’il casse les tarifs. Car tout le monde commence à ressentir la cherté de la vie», dit cette autre. Reste à savoir si les pouvoirs publics vont réagir pour freiner enfin les commerçants dans leur quête effrénée des prix. 

Samba Camara

Source  :  www.rmibiladi.com le 01/08/2010

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