les promotions au sein de l’administration publique, l’attribution des marchés de l’état et la pollution induite par l’exploitation minière et aurifère, tout particulièrement dans la région de l’Inchiri et la situation de léthargie dans laquelle se trouve l’institution de l’opposition démocratique instaurée par une loi d’avril 2007. Le compte rendu portant sur les sujets discutés au cours de l’audience a été fait par le président du RFD, aux principaux responsables de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) un collectif d’une dizaine de partis politiques, mardi soir au cours d’une réunion.
La nécessité d’une opposition républicaine et du consensus minimal par rapport à certaines questions « sensibles » est une préoccupation du président de la République.
Quant au président du RFD, il a déploré la mise en « quarantaine » des cadres de l’opposition dans les promotions au sein de l’administration publique, qui doit être ouverte à tous les citoyens et cadres du pays.
De la même manière, Ould Daddah a dit ne pas comprendre le mode d’attribution des marchés de l’état, chasse gardée des partisans du régime.
Une position par rapport à laquelle Mohamed Ould Abdel Aziz s’est défendu en niant tout esprit « d’exclusion » dans les nominations et l’attribution des marchés.
La grande surprise dans la révélation des entretiens au cours de cette rencontre au sommet réside dans la non- évocation du dialogue politique inclusif.
Ainsi, au-delà de l’audience, la COD continue à traîner ses divergences.
Ce qui explique la décision de remettre au travail le comité du collectif chargé de préparer une position harmonisée dans la perspective d’un dialogue nationale inclusif qui se fait toujours attendre. Une structure formée depuis un mois, mais qui reste toujours au point de départ.
Amadou Seck
Source : www.saharamedias.net le 29/07/2010