Le Centre culturel français de Nouakchott, capitale de Mauritanie, annonce la fermeture de ses portes, exceptionnellement, à partir d’aujourd’hui jusqu’au 15 Septembre sans que le centre ne donne des explications sur les raisons de cette fermeture.
Selon des sources bien informées, le Centre se préparait à fermer ses portes le premier août et ces observateurs mettent cette anticipation en relation avec les menaces d’Al Qaïda ciblant la France pour venger la mort de ses membres tués dans l’attaque menée par l’armée mauritanienne dans le nord du Mali avec l’appui d’un commando Français. La fermeture du centre culturel français coïncide avec la visite du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, à Nouakchott, au cours de laquelle il a rencontré le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, avant de se rendre au Mali et au Niger.
Selon les observateurs, Kouchner est venu s’assurer de la préservation des intérêts français en Mauritanie car après l’attaque du bastion d’Al-Qaïda dans le nord du Mali, Al-Qaïda a fait savoir que Sarkozy a ouvert contre lui-même les portes de l’enfer avant d’annoncer qu’elle a tué l’otage français qu’elle détenait. Après vérification, par la France, que l’otage a bien été tué, elle a envoyé son ministre des Affaires étrangères en Mauritanie laissant transparaitre à quel point elle prenait les menaces d’Al-Qaïda au sérieux.
Face aux menaces d’actions terroristes contre les intérêts français en Mauritanie, l’Alliance franco mauritanienne apparait comme une première cible après l’échec commun de Nouakchott et Paris dans la libération de Paris Germaneau.
En fait, le ciblage des intérêts français en Mauritanie date déjà de la fin de 2007 avec l’ attaque d’Al-Qaïda contre un convoi de touristes français en Mauritanie tuant 4 d’entre eux à Aleg alors que l’ambassade française à Nouakchott a souvent été visée par al-Qaida enregistrant le premier attentat suicide le 8 Septembre 2009 ou le kamikaze a été tué en blessant des Français amenant l’ambassade à construire une barrière de sécurité autour de son enceinte
Mais ce qui doit préoccuper le gouvernement français est l’imbrication des intérêts politiques et commerciaux en Mauritanie, comme c’est le cas pour « Total » société d’exploration pétrolière dans le nord de la Mauritanie qui devient, ainsi, « le cœur du volcan » car elle constitue une cible de choix pour Al qaida qui y verrait le meilleur moyen de mettre à exécution ses menaces contre la France.
Parmi les intérêts français en Mauritanie, il y a, en outre, les banques « Société générale et BNP », en plus de la coopération française en Mauritanie spécialisée et plusieurs autres entreprises.
Source : www.saharamedias.net le 27/07/2010