Le premier ministre : Le choix du lieu et du sujet du dialogue est laissé à l’opposition.

Le Président de la République et le gouvernement seraient prêts à dialoguer, sans réserve, avec l’opposition. C’est ce qu’a rappelé le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, devant l’assemblée nationale.

 

Selon le Premier Ministre, le choix du lieu et du sujet de ce dialogue seraient laissé à l’opposition. Qu’il s’agisse de la gouvernance, de la situation économique ou des Droits de l’Homme, aucun sujet ne serait tabou. D’ailleurs, a-t-il souligné, le Président de la République aurait manifesté sa disposition au dialogue. La preuve, justifie-il, Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu certains leaders de l’opposition et les portes resteraient ouvertes pour les autres leaders.    Cependant, déclare-t-il, l’Accord de Dakar, a été paraphé par les pôles politiques. Du coup, un dialogue basé sur cet accord devrait naturellement avoir lieu entre les acteurs signataires.

Toutefois, le Premier Ministre a rappelé que le régime aurait rempli ses engagements par rapport à l’Accord de Dakar. Car, souligne-t-il des élections présidentielles ont été tenues, sous l’égide d’un gouvernement d’union nationale et « la Mauritanie est retournée à l’ordre constitutionnel », selon le Group de contact international sur la Mauritanie et d’autres organismes internationaux.  En plus, il n’y a pas dans le pays un seul détenu politique et la presse n’est pas censurée. Au contraire, l’Audiovisuel est libéré et les débats à l’Assemblée sont transmis en directe et en intégralité.

Le Premier Ministre a aussi présenté officiellement les excuses de son gouvernement au Président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir. Le gouvernement, a-t-il dit,  prendra toutes les mesures nécessaires contre la «négligence» qui aurait été réservée au Président de l’Assemblée nationale, par les représentants de la Diplomatie mauritanienne à Dakar et à Damas.

L’occasion était aussi pour Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, de revenir sur la Table ronde de Bruxelles. «Bruxelles a-t-il précisé, constitue une reconnaissance internationale de notre gouvernement et de notre politique socio-économiques». Selon lui, Bruxelles serait un cachet, de l’extérieur qui viendrait renforcer les réalisations de l’intérieur. C’est-à-dire, le renforcement de la démocratie pluraliste, l’affermissement de la bonne gouvernance, l’Etat de droits, le respect des droits de l’Homme et le renforcement de l’unité et la réconciliation nationale. Il y a aussi, ajoute-t-il, la stabilité du pays, le développement économique et social, et entre autres réalisations, qui  seraient signées gouvernement de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.

Mohamed Diop

Source  :  http://fr.archive.taqadoumy.com/  le 13/07/2010

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