Cette grande absence se comprend bien si l’on se réfère aux attitudes de grand mécontentement manifestées par les deux Etats, suite à la mise en liberté accordée par les autorités maliennes à certains de leurs ressortissants réclamés par la justice.
Une libération faite dans ce qui s’apparente à un geste de charme fait à l’endroit de Paris, visant à faciliter la transaction relative à la relaxe de l’otage français Pierre Camatte, à l’époque kidnappé par l’Aqmi contre 4 salafistes algériens et mauritaniens.
Ainsi pour dire, le refus insensé de Bamako d’extrader des expatriés de pays frères et voisins, est aux yeux de bon nombre d’observateurs, un acte suffisant pour montrer que la coopération judiciaire régionale est un mot vain, si sur ce plan elle n’arrive pas encore à montrer des prédispositions encourageantes, loin de toute dépendance de puissances extérieures.
Source: emjad