patron du groupe du même nom, spécialisé dans la collecte de déchets et « partenaire privilégié des collectivités ». Et l’on comprend que Léotard se décarcasse: l’an dernier, il a empoché 120 000 euros au titre d’un « contrat de prestation d’assistance et de conseil ».
Le « rapport spécial des commissaires aux comptes » du groupe Pizzorno, daté du 30 avril 2010, rappelle que ces relations commerciales remontent à 2005. En tant que directeur de ce groupe depuis 2008, Léo a même les honneurs du site Internet du « Financial Times ». En fait, il en est seulement administrateur et ne ménage pas sa peine. En janvier 2009, il s’est ainsi rendu en Mauritanie pour plaider la cause de Pizzorno auprès du général Mohamed Ould Abdel Aziz, alors président du haut conseil d’Etat et grand démocrate.
Ca met du beurre dans les épinards. Parce que avec une retraite de député, plus une d’inspecteur des Finances et encore une d’ancien maire, de nos jours, on ne va pas bien loin.
Source: Le canard Enchaîné du 16/6/2010