en application des dispositions de l’article 52 de la Constitution et des articles 1er et 76 des Règlements intérieurs du Sénat et de l’Assemblée Nationale.
Côté Assemblée nationale, le discours du président Messaoud était alarmant, l’homme rappelant que dans son précédant discours à l’occasion de l’ouverture de la dernière session parlementaire il avait «fait montre de tolérance et d’esprit d’ouverture mais que cela n’avait été pas traité par le Pouvoir en place de façon positive, assombrissant à nouveau les espoirs et ramenant le pays dans la situation de l’avant élection présidentielle avec ce que cela comporte de personnalisation du Pouvoir, de règlements de comptes, de généralisation du clientélisme politique, etc.»
Et de préciser que, «aujourd’hui, la situation, c’est le moins que l’on puisse dire, connaît un blocage politique total, dans un contexte social, économique, politique, sécuritaire des pires de la décennie écoulée».
Et le président de l’Assemblée nationale de conclure, avant de déclarer l’ouverture de cette deuxième session ordinaire 2010 du Parlement: «Mon devoir religieux, national, professionnel et comportemental me dicte de vous appeler, de ce prétoire, à plus de responsabilité et je ne vous cache pas ni à nos chers concitoyens que la situation est caractérisée par une crise grave et dangereuse».
Source : www.ani.mr le 10/05/2010