Outre, l’ancien PM, trois personnes avaient été accusées par les autorités de l’achat de « riz avarié », dans le cadre d’un plan d’urgence destiné à venir en secours aux populations pauvres. Il s’agit de Bâ Hawa Djibril, Commissaire Adjoint à la Sécurité Alimentaire ; Mohamedou Ould Abdine Sidi et Soumaré Samba, respectivement directeur administratif et directeur des stocks au Commissariat à la Sécurité Alimentaire.
Ces trois derniers accusés avaient été, par la suite, libérés sous caution financière de 5 millions UM par personne. La défense d’Ould Waghf avait argué que les actes d’accusations se rapportent à des événements au cours desquels leur client avait en charge le Ministère-Secrétariat Général de la Présidence de la République et qu’à ce titre, il ne pourrait être poursuivi que par la Haute Cour de Justice.
Mais, entre temps, un autre dossier jaillit, celui d’Air Mauritanie, où Ould Waghf est incarcéré suite à une accusation de « mauvaise gestion » durant la période où il dirigeait la compagnie aérienne, liquidée par la suite.
Le 4 juin 2009, il est libéré, sans avoir été jugé, après huit mois prison à la Maison d’Arrêt de Dar Naim, deux jours après la signature des Accords de Dakar.
Ainsi, il n’avait pas été entendu par le juge d’instruction en charge du dossier du « riz avarié ».
Il est à rappeler qu’Ould Waghf est président d’Adil, un parti d’opposition, dont la phase de refondation en cours doit intégrer les partis du RPM, de l’Alternative et de personnalités non affiliées.
source : www.canalrim.info le 08/05/2010