Les Bourses mondiales s’écroulent

Les craintes de contagion de la crise grecque en zone euro rendent les marchés extrêmement nerveux. Les valeurs financières chutent très lourdement.

 

 

 

 

La Bourse de Paris a clôturé vendredi 7 mai sur un plongeon de 4,60% à 3.392,59 points, après avoir lâché plus de 5% en cours de séance, enregistrant sa quatrième séance consécutive de forte baisse, dans un marché en proie à une extrême nervosité.

La Bourse de Londres a également terminé en très nette baisse à l’issue d’une semaine et d’une séance particulièrement agitées, l’indice Footsie-100 des principales valeurs cédant 137,97 points par rapport à la clôture de jeudi, à 5.123,02 points.

L’indice Dax des trente valeurs vedettes de la Bourse de Francfort dégringolait en fin de séance, perdant plus de 4%, lesté par les craintes d’une contagion de la crise budgétaire grecque en zone euro.

Idem pour l’indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid qui a terminé sur une nouvelle forte baisse, de 3,28% à 9.046,1 points. Il a perdu au total 13,8% en cette semaine noire, depuis la clôture de vendredi dernier.

La plus forte baisse a été enregistrée par la compagnie aérienne Iberia (-7,69% à 2,11 euros).

Les banques étaient aussi à la traîne, Santander a perdu 3,75% à 7,71 euros et BBVA -3,75% à 8,03 euros.

Les Bourses nordiques ont à leur tour terminé en forte baisse vendredi : Copenhague et Helsinki ont chuté de plus de 4%, tandis qu’Oslo et Stockholm ont perdu près de 3%.

 

L’indice Bel-20 de la Bourse de Bruxelles a clôturé lui-aussi sur une forte baisse de 4,33% à 2.296,81 points, plombé par les valeurs financières.

L’indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé vendredi sur une nouvelle chute de 3,27% à 18.846 points, dans le sillage des autres places financières, à la reprise des transactions qui avaient été suspendues temporairement à cause de « problèmes techniques ».

L’indice lâchait 4,84% à 18.541 points, tiré vers le bas notamment par les valeurs bancaires, comme UniCredit qui chutait de 7,12% à 1,565 euro.

Avant cette suspension, le FTSE Mib, très instable depuis le début de la journée, cédait 2,77% à 18.943 points.

La Bourse de Lisbonne plongeait de 3,41% à 6.592,13 points à 14H30 GMT, dans le sillage des autres places européennes et de Wall Street.

Parmi les poids-lourds de la place lisboète, Portugal Telecom s’enfonçait de 4,96% et le groupe diversifié Sonae de 4,52%.

Du côté des valeurs bancaires, BES était la plus pénalisée cédant 2,76%.

La Bourse d’Athènes a terminé sur une baisse de 2,86% par rapport à la clôture de la veille, l’indice Athex affichant 1.630,47 points, alors que la crise grecque et les risques de contagion continuent de faire des vagues sur les marchés.

La baisse à la Bourse de New York s’accélérait également, imitant des places européennes elles-mêmes en forte baisse, dans un marché très nerveux après plusieurs séances difficiles sur fond de crise grecque: le Dow Jones perdait 2,25% et le Nasdaq 3,52%.

 

 

Source  :  http://tempsreel.nouvelobs.com/  le 07/05/2010

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