France / Mauritanie : Les Investissements directs étrangers (IDE) ont été multipliés par 13 depuis 2000

1- Les Investissements directs étrangers (IDE) en Mauritanie s’établissaient à 1,9 milliard de dollars en 2007 (données CNUCED), soit 13 fois plus qu’en 2000.

 

 Le stock des IDE se répartit entre la France (énergie et services), la Malaisie (pétrole), le Canada (cuivre, or), la Tunisie (télécoms, transports aériens), le Soudan (télécoms) et le Koweït (fer). D’autres pays s’apprêtent à prendre position (Chine, Lybie, Qatar).

La France a enregistré en 2008 un flux d’investissements sortant à destination de ce pays de 10 M USD, pour un stock de 106 M USD, dont 55 M USD dans le secteur pétrolier et 35 M USD dans les services (données BDF).

2- L’environnement des affaires est largement informel et organisé autour d’une dizaine de grandes maisons de commerce mauritaniennes, la plupart dotées de leur propre établissement bancaire et de leur propre compagnie d’assurances.

Il existe 10 codes sectoriels (assurances, commerce, banques, hydrocarbures, mines…) généralement favorables aux investissements étrangers. Le reste de la vie économique est régi par le code des investissements de 2002. Une révision a été engagée en 2007 dans le but de le rendre moins contraignant. La Mauritanie a signé un accord de promotion et de protection des investissements avec l’Italie (2003).. Un Guichet Unique, rattaché au Ministère de l’Economie et des Finances réunit l’ensemble des procédures nécessaires à la création d’une entreprise.

 

La France est le plus ancien investisseur en Mauritanie

62 établissements français, dont 35 filiales et bureaux de représentation, sont implantés en Mauritanie dans les principales activités de service aux entreprises.

Les intérêts français sont ainsi présents dans l’hôtellerie (Accor, Servair), les transports (Air France, Bolloré), les télécommunications (Vivendi, Alcatel), l’agroalimentaire (minoterie Ballouhey), le ciment (Groupe Vicat et Ciments Français), le commerce (CFAO, Sera, J.A. Delmas), le BTP (Sade, Razel, Degrémont), l’électricité (Forclum), le levage (Mediaco), l’ingénierie (Apave, Egis), les assurances (Gras Savoye, AGF attend son agrément), l’enlèvement des déchets (Pizzorno) et le secteur bancaire (Société générale et BNP Paribas).

Les investissements français sont également positionnés dans l’exploration pétrolière et gazière (2 permis à terre pour Total, participations de GdF Suez dans 3 blocs en mer) ainsi que dans le secteur parapétrolier (Schlumberger) et la recherche d’uranium (Areva). Total détient, par ailleurs, 20% du réseau local de distribution des hydrocarbures.

 

Source  :  

A M B A S S A D E  D E  F R A N C E  E N  M A U R I T A N I E – S E R V I C E  É C O N O M I Q U E

via   

http://www.dgtpe.fr/se/mauritanie/ février 2010

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