Hier, les autorités de la Wilaya de Nouakchott avaient interdit l’autorisation de cette manifestation.
Il est à rappeler qu’une polémique autour de la question linguistique avait été suscitée par des déclarations du Premier ministre de faire de l’arabe, la langue de travail au sein de l’administration ; ce qui avait été jugé par des groupes ethniques comme une exclusion du marché de travail de certains citoyens, ayant subi leur formation académique en français.
Il y a deux jours, le ministre de l’Enseignement secondaire et supérieur avait déclaré : « aucune option pour une arabisation complète n’a été prise par le gouvernement », ajoutant : « nous avons célébré et la journée de l’arabe et la journée de la francophonie, avec la même force et dans les mêmes conditions ».
Les étudiants dénoncent, aujourd’hui, les « tergiversations du gouvernement à ce sujet ».
Source : www.canalrim.info le 14/04/2010