Des ONG dénoncent l’acharnement tout azimut du pouvoir sur Biram

comit_soutien_biramLe Comité national de défense et de solidarité avec Biram a organisé aujourd’hui, au siège du Fonadh, une conférence de presse,

 

 au cours de laquelle, ses dirigeants ont fait part de leur étonnement de cette volonté de l’actuel pouvoir de diaboliser Ould Dah Ould Abeid, par tous les moyens qui s’offrent.
Outre, le public intellectuel haratin venu nombreux à cette conférence, on note la présence distinguée de Mohamed Vall Ould Sidi Meyla, de Biram, de Ould Samba, ainsi que d’autres illustres figures, mobilisées dans la lutte pour l’instauration de la justice sociale, particulièrement pour les anciens esclaves.
Dans son mot d’introduction, le président du Comité national de défense et de solidarité avec Biram Ould Dah Ould Abeidy, Ould Sidi Meyla, a rappelé le combat historique de Malick Ibn Ennes, pou l’instauration de l’égalité des droits, qui dira-t-il, lui avait valu d’être violemment battu et d’être l’objet de tous les supplices, sans que ces derniers, le plient à renoncer à ses convictions de justice sociale. Mohamed Vall s’est dit également surpris de la position des Oulémas, qui selon lui, se proclament malékites, alors qu’ils ne font que soutenir les dirigeants dans leurs actes, même s’ils sont contraires à la religion. Et de préciser que Malick était un opposant des pouvoirs de la tyrannie et de l’injustice ; raison pour laquelle, il a subit tous les sévices possibles.

Dans un communiqué distribué aux journalistes par les organisateurs de la conférence de presse, Ould Sidi Meyla a énuméré une après l’autre, les nombreuses facettes de ce qu’il appelle « le harcèlement adopté par le gouvernement mauritanien contre ce militant (Biram), des droits de l’homme », à travers une campagne de presse diffamatoire et vindicative. Le communiqué évoque les tentatives faites par les autorités pour empêcher Ould Dah Ould Abeid de voyager à l’étranger, sa privation arbitraire de son gagne-pain, les menaces d’emprisonnement ou de liquidation physique « dont il fut l’objet dans le dessein de le pousser à l’exil », rappelant aussi sa révocation de ses fonctions de Conseiller à la Commission Nationale des Droits de l’Homme (Cndh).
Sur un autre plan, le Comité national de défense et de solidarité avec Biram Ould Dah Ould Abeidy a rendu un hommage à toutes les Ong des Droits de l’Homme qui ont été écartées de la nouvelle composition de la Cndh, les appelant à demander à dénoncer les mesures répressives dont fait l’objet Ould Abeid.
Le Comité a également lancé un appel aux ONG internationales et aux organismes des Nations-Unies pour « davantage de solidarité avec Biram », ainsi qu’une procédure de « pressions contre le régime, capable de mettre un terme au scénario répressif qui vise l’emploi, la liberté et la vie de ce militant des causes justes ».
Par ailleurs, le communiqué a lancé un appel à tous les militants des droits humains, à se mobiliser pour faire échec à tous les complots sécuritaires qui « visent les défenseurs des droits de l’homme, surtout Biram. Enfin, le communiqué a dénoncé ce qu’il appelle « la procédure malsaine, suscitée par le pouvoir politique, et qui a aboutie à la sortie de grands défenseurs des droits de l’homme (Boubacar Ould Messaoud, Fatimata M’Baye et Samory Ould Beye) et l’exclusion des véritables Ong des Droits de l’Homme (Fonadh) de la nouvelle configuration de cette institution censée devoir se conformer aux principes de Paris ».

Source  :  emjad.net  via http://www.pointschauds.info/fr/index.php  le 14/04/2010

 

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